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12ème jour

Les Iles Vestman.

04/08/13 :

Nous partons de bonne heure (8h) vers l’est pour prendre le ferry en direction de l’ile de Heimaey, la plus grande des iles Vestman (4000 habitants).  Nous arrivons un peu en retard par rapport à l’horaire prévu et les parkings sont tous pleins. Il nous faut nous garer sur le bord de la route et rejoindre à pied le terminal. Le ferry part à 10h, il est bondé, surtout des jeunes pour certains déguisés, et buvant de la bière. Etrange ambiance. A peine débarqué, nous voyons encore des groupes de jeunes assis par terre et ayant visiblement pas mal bu. Dans quel endroit sommes nous ?

Nous recherchons vainement un « information center », tous fermés, il est vrai que nous sommes Dimanche mais c’est la pleine saison.
Nous prenons un café, et partons à pied vers la côte inhabitée de l’ile où des falaises abritent des oiseux de mer dont des macareux. Je décide (à tort) de ne pas acheter de sandwichs, préférant un repas chaud.
Nous marchons pendant une bonne heure et demie, passons devant le camping ou des jeunes visiblement ivres dorment à même le sol, puis près du golf derrière lequel nous remarquons un grand espace pavoisé, et arrivons aux fameuses falaises. Les macareux sont là ! La grande majorité est en mer, nous apercevons de nombreux groupes posés sur les flots, mais quelques uns sont encore nichés dans les falaises. Peu farouches, ils se laissent approcher à quelques mètres. Après les avoir photographiés et filmés, Marylène usant de ruses de sioux sur le sentier de la guerre avec force reptations à l’extrème bord des falaises (brrrr… je ne suis pas tranquille) pour prendre les oiseaux de près. 
Nous retournons vers le village en passant à travers champs. De nombreux huitriers pie sont groupés et protestent contre notre intrusion. La situation devient critique : Marylène a faim. Nous échouons à 14h dans le restaurant du seul hôtel, rempli de jeunes en train de rire, manger et boire. Nous passons commandes mais ne sommes servis qu’au bout de 45mn, notre commande ayant été égarée. J’ai cru que Marylène allait manger la table. Finalement restaurés, nous repartons à pied visiter les champs de lave laissés par l’éruption de 1973 qui a entrainé l’évacuation des 2000 habitants, la destruction de centaines de maisons et a nécessité le déversement de 6 millions de m3 d’eau de mer sur la coulée de lave pour éviter qu’elle n’obstrue le port. Nous trouvons le fin mot de la fréquentation exceptionnelle et des bandes de jeunes plus ou moins enivrés : Le premier weekend d’Août rassemble 11000 jeunes sur l’ile pour une fête de 3 jours servant de « rite initiatique » à des milliers d’adolescents. Bonne pioche !
Le retour à Reykjavik est sans problème.

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